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Définitions

Image de profile Par PETR du Pays des Nestes. Publié le 08 juillet 2020

Affluent : Se dit d'un cours d'eau qui rejoint un autre cours d'eau, généralement plus important, en un lieu appelé confluence.

Affouillement : Fosse profonde creusée dans le lit par l'action de l'eau. Action d'attaque par la base, naturelle ou anthropique, d'une falaise, d'un mur ou d'un enrochement entraînant les matériaux les moins résistants sur lesquels il repose ou qui le protègent.

Alluvion : Ensemble des matériaux (galet, gravier, sables) apportés et déposés par les eaux courantes, spécialement lors de crues, dans les plaines d'inondation.

Amont : Partie d'un cours d'eau comprise entre un point considéré et sa source.

Annexe hydraulique : Ensemble de zones en relation permanente ou temporaire avec le cours d’eau par des connections soit superficielles soit souterraines : îles, bras morts, prairies inondables, forêts alluviales.

Aval : Le côté vers lequel descend un cours d'eau, s'oppose à l'amont.

Atterrissement : Dépôts de matériaux alluvionnaires (galets, graviers, sables etc), déposés notamment lors des phases de crues, par le cours d'eau formant des bancs qui modifient les écoulements.

Berge d’un cours d’eau : Bord permanent d'un cours d'eau, situé au-dessus du niveau normal de l'eau. La berge est caractérisée par sa forme transversale (berge en pente douce, berge abrupte), sa composition (sableuse, marneuse), sa végétation (herbacée, arbustive. Fréquemment soumises au débordement et à l'érosion du courant, les berges sont des habitats pour de nombreuses espèces.

Bassin versant : Un bassin versant ou bassin hydrographique est une portion de territoire délimitée par des lignes de crête et traversé par un cours d’eau principal et tous les cours d'eau qui alimentent celui-ci).

Confluence : Lieu où se rejoignent deux cours d’eau.

Cours d’eau : Caractérisé par la permanence du lit, il possède une alimentation en eau suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies, l'existence d'une source est nécessaire. C’est un système dynamique, mobile dans l'espace et dans le temps : il se réajuste constamment au gré des fluctuations des débits.

Cours d’eau domanial : Cours d'eau faisant partie du Domaine Public Fluvial. On distingue : les cours d'eau domaniaux inscrits à la nomenclature des voies navigables dont l'État est tenu d'assurer l'entretien de ces cours d'eau et des ouvrages de navigation pour permettre la navigation, les cours d'eau domaniaux rayés de la nomenclature des voies navigables, mais maintenus dans le DPF dont l'État est tenu de faire les travaux nécessaires au seul maintien de la capacité naturelle d'écoulement de ces cours d'eau, les cours d'eaux domaniaux concédés par l'Etat pour leurs entretiens et usages à des collectivités locales.

Crue : Phénomène caractérisé par une montée plus ou moins brutale du niveau d'un cours d'eau, liée à une croissance du débit. La crue ne se traduit pas toujours par un débordement du lit mineur. On caractérise les crues par leur période de retour : la crue quinquennale (fréquence une année sur 5 - Récurrence 5), la crue décennale (fréquence une année sur 10 - Récurrence 10), la crue centennale (fréquence une année sur 100 - Récurrence 100). Les crues saisonnières sont des phénomènes naturels.

Débit : Volume d'eau qui traverse un point donné d'un cours d'eau dans un laps de temps déterminé.

Débit liquide : Volume d'eau traversant une section transversale d'un cours d'eau par unité de temps, exprimés en m3/s.

Débit solide : Masse des matières solides traversant une section donnée d'un cours d'eau par unité de temps. Le débit solide comprend les matières en suspension et les matériaux de fond (galet, gravier, sable, panerai repliques montres, etc.).

Ripisylve : Arbres situés le long d’un cours d’eau ou autrement appelée boisement alluvial. Elle est composée à la fois d’espèces d’arbres dites à bois tendre (saules, peupliers, aulnes), plus près du cours d’eau, et d’autres espèces dites à bois dur (frêne, orme, chêne), plus hautes.

Embâcle : Accumulation de débris flottants (bois, plastique, ...) pouvant obstruer le lit du cours d’eau torrentiel.

Espace de mobilité : Espace du lit majeur à l'intérieur duquel le lit mineur peut se déplacer. Les cours d'eau de montagne sont en principe reconnus comme ayant peu d'espace de mobilité de part et d'autre du lit mineur ; cet espace augmente lorsqu'on s'éloigne de la source, pour devenir de plus en plus large.

Lit d’un cours d’eau : Partie généralement située en fond de vallée dans laquelle s'écoule un courant d'eau sous l'effet de la gravité. En fonction du débit, on distingue le lit mineur et le lit majeur.

Lit mineur : Partie du lit comprise entre des berges franches ou bien marquées dans laquelle l'intégralité de l'écoulement s'effectue la quasi-totalité du temps en dehors des périodes de très hautes eaux et de crues débordantes. Le lit mineur accueille une faune et une flore variée (poissons, invertébrés, écrevisses...).

Lit majeur : Lit maximum qu'occupe un cours d'eau dans lequel l'écoulement ne s'effectue que temporairement lors du débordement des eaux hors du lit mineur en période de très hautes eaux (en particulier lors de la plus grande crue historique). Ses limites externes sont déterminées par la plus grande crue historique.

Nappe phréatique : Accumulation d’eau dans le sol située à une faible profondeur, elle est formée par l’infiltration des pluies.

Plaine alluviale : Cette zone peut être inondée quelques jours à plusieurs mois par an, au gré du niveau de l’eau.

Ralentissement dynamique : Il vise à compenser les accélérations du ruissellement provoquées par l’activité humaine.

Réseau hydrographique : Ensemble des milieux aquatiques (plans d'eau, cours d'eau, eaux souterraines, zones humides, etc.) présents sur un territoire donné, le terme de réseau évoque les liens physiques et fonctionnels entre ces milieux.

Ouvrage hydraulique : Un ouvrage hydraulique est un ouvrage permettant la gestion d'un écoulement. Ce peut être un simple dispositif permettant à un cours d'eau de s'écouler sous une voie routière ou un ouvrage plus complexe ayant un autre but (barrage hydroélectrique, ouvrage de protection...)

Zones humides : Les zones humides sont alimentées par le débit du cours d'eau et/ou par les remontées de nappes phréatiques et sont façonnées par l'alternance de hautes eaux et basses eaux. Elles ont un rôle de régulation de l'écoulement (elles absorbent de l’eau lors des hautes eaux, et la restituent lors des périodes d'étiage) et d'amélioration de la qualité des eaux. Ces zones sont des espaces de transition entre la terre et l’eau qui présentent une faune et une flore spécifique.

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